L’ensa•m entre en lutte aux côtés des 19 autres écoles
Tout est parti, en janvier 2023, de l’Ensa Normandie, qui connaissait une grave crise de personnel, au point que les cours n’ont pu être assurés, faute de fonctions support. Un mouvement de contestation, rassemblant le personnel, des professeurs et des élèves, s’est ainsi formé, afin d’alerter l’État sur la situation « catastrophique de l’établissement qui n’est plus en mesure de remplir certaines de ses missions de formation et de recherche ».
Déjà, en décembre dernier, les 20 directeurs des Ensa de France ont publié une tribune collective dans le journal Le Monde appelant « (…) à un investissement massif dans l’enseignement de l’architecture afin de former les futurs acteurs de la transition. »
La situation préoccupante de l’ENSA Normandie a été le point de départ d’un engagement de toutes les autres écoles pour dénoncer le manque chronique de moyens dont elles sont victimes. Une motion de soutien à l’ENSA Normandie a été signée par toutes les autres écoles d’architecture (à l’ensa•m les instances de l’école – CPS,CR et CA – l’ont votée à l’unanimité).
Le 16 mars 2023, après vote en Assemblée Générale rassemblant les trois communautés de l’établissement, l’ensa•marseille rejoignait les 19 autres ENSA dans leur lutte : banalisation des cours, communiqué de presse, revendications, ateliers alternatifs…
Photographies prises lors des AG • 16 au 21 mars 2023