Intensifs de rentrée
S1- Autour de l’étang de Berre
Avec le Bureau des Guides GR 2013 accompagnés du Collectif SAFI, de Nicolas Maemain, Julie Demuer, Alexandre Lucas et d’Hélène Dattler.
Photos prises par le bureau des guides
S3 : “Du matériau à l’espace”
- Manipulations et expérimentations de la matière dans l’espace, en maquettes, selon catégorisation procédés : empiler des blocs, assembler des éléments linéaires, plier des éléments surfaciques, modeler un plastique, mouler un liquide, creuser une masse.
- Transposition en un dispositif constructif selon matériau choisi.
- Fabrication/conception d’un paysage intérieur, puis définition d’un usage, puis d’une échelle.
- Ouverture + lumière (+ vue) maîtrisées.
Équipe enseignante : Christel Marchiaro & Guillaume Calas (co-coordination), avec Raphaël Azalbert, François Brugel, Jean-Michel Fradkin, Serge Joly, Régis Roudil, Thomas Van Gaver, Olivier Vanmellaerts.
S9-Options de Master
Processus et modélisation numérique.
Abelaziz Boukara
Communication du projet.
Didier Dalbera, Jean-Baptiste Hémery
Homotopie-l’art à l’ère des dystopies construites.
Anne-Valérie Gasc
Abonnez-vous au compte Instagram @disarchitectura
« L’espace public, ouvert à l’usage de tous et sans conditions d’accès, est aujourd’hui questionné et mis sous tension par la crise sanitaire. Nous observons un renversement d’usage entre espaces publics, de plus en plus réglementés et contrôlés, et espaces privés qui prennent en charge la nécessité d’accueil. Notre recherche vise à observer les processus à l’œuvre dans cette mutation : l’appropriation de l’espace public par ses usagers, sa confiscation par le modèle économique et politique contemporain, la déviation des usages et des rapports sociaux. Le travail identifie aussi quelles sont les stratégies d’illusion qui détournent actuellement la lisibilité et compréhension de l’espace public comme lieu de rencontre, de partage et de liberté. Exprimé à travers des posts polychroniques fabriqués par croisements d’images et de sons contradictoires, l’œuvre n’apporte pas de réponses à ces questions mais ouvre un champ de réflexion critique. »
Disarchitectura est un manifeste ouvert et inachevé pour penser une architecture éloignée de toute définition dogmatique.
Il est né d’une constellation d’idées et d’images qui prend sa source dans la déconstruction du concept d’hétérotopie inventé par Foucault.
Disarchitectura prend la forme d’une contre-proposition au traité antique De-Architectura de Vitruve et pose un regard critique sur les habitudes mentales qui aliènent la discipline et l’objet architectural jusqu’à aujourd’hui.
Disarchitectura est une collection numérique thématisée qui révèle, livre par livre, les écueils et parfois les promesses de l’architecture contemporaine et de ses modes opératoires.
Chaque « story » ouvre le champ infini d’une compilation d’exemples et de références pour libérer l’architecture de ses dysfonctionnements.
Les 10 chapitres du Disarchitectura sont :
- Désordre vs contrôle urbain, dé-architectures, déformation des architectes
- Techniques d’édifications anonymes & immatérialité, atemporalité de l’architecture
- Temple de la consommation
- Ordre climatique
- Architecture du pouvoir : privatisation de l’espace public & institution
- Architecture privatisée : pavillons, fondations & spéculations immobilières
- Architecture de décor : enveloppes ou la perte de sens
- Déplacements, spectacles touristiques & migratoires
- Colonisation spatiale : digression astronomique & astrologique
- Mécanismes (conditionnement, consommation, génération automatisée)
Sous la direction de leur enseignante en art, Anne-Valérie Gasc, le collectif Deux fois disarchitectes regroupe, chaque année et depuis 2018, 20 étudiants en deuxième année de Master à l’ENSA-M.
Les contributeurs pour cette année 2020 sont : Cassandre AJAMIAN, Angélique AVRILLON, Pauline BLEYS, Corentin BOU, Caroline CHARCOSSET, M. Camila DOMINGUEZ, Khadija ELAOUNI, Rémy FACCHINI, Juliette MANEVAL, Hugo MARQUET, Don Antoine MICHELANGELI, Marie-Ange PANTALACCI, Antonin PASCAL, Quentin PIERACCI, Jade PHENIX, Adèle RODARI, Hermance ROUÉ, Manon VANIER, Elisa VIEU DURIEUX et Mariem ZADDAM.
