Présentation de l’ensa•marseille

Établissement public d’enseignement supérieur et de recherche, l’école nationale supérieure d’architecture de Marseille assume l’ensemble des missions dévolues aux vingt écoles d’architecture françaises placées sous la tutelle du Ministère de la Culture, de la formation initiale à l’échange des savoirs et pratiques au sein de la communauté scientifique et culturelle internationale.

Présentation de l’école par Mme Corset Maillard, directrice.

Musique proposée par La Musique Libre
Joakim Karud – Longing : https://youtu.be/csJV2XH2ioc Joakim Karud : https://soundcloud.com/joakimkarud

L’ensa•marseille est située dans la deuxième ville de France, sur le campus universitaire de Marseille-Luminy, à l‘entrée des calanques. Elle rayonne sur l’ensemble des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, qui regroupent près de cinq millions d’habitants.

L’ensa•marseille a donc pour ambition de former des architectes capables de répondre à l’ensemble de la demande sociale, d’origine publique ou privée, de grande envergure ou modeste.

L’exercice de la profession d’architecte s’étend de la pratique libérale du projet architectural et urbain jusqu’au nombreux métiers auxquels les études d’architectes peuvent conduire dans les domaines aussi variés que l’urbanisme, la programmation, l’assistance à maîtrise d’ouvrage, l’exploitation de bâtiments, le traitement du patrimoine, la recherche architecturale et urbaine, l’enseignement.

L’école considère que l’intervention d’architectes dans ces différents métiers participe de la nécessaire sensibilisation des décideurs à l’architecture.

l’ensa•marseille veut former des architectes qui soient à l’écoute de ces grands enjeux contemporains, y compris dans leur dimension sociale, et capables d’être une force de propositions dans les différents champs de la pratique architecturale.

L’ensa•marseille vise à développer et à promouvoir un enseignement en phase avec les enjeux régionaux, mais aussi centré sur un contexte euro-méditerranéen particulièrement riche et attractif, en s’appuyant sur ses acteurs professionnels, ses chercheurs et ses institutions.

Pour autant, tout en s’appuyant sur la réalité régionale, elle embrasse toute la problématique architecturale d’aujourd’hui et accueille des étudiants de toutes les régions françaises et près d’une cinquantaine de pays étrangers.

Marseille-Provence, capitale européenne de la culture en 2013, a permis à l’école de piloter des projets innovants et d’y associer ses étudiants.

Avec d’autres institutions, l’ensa•marseille construit l’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires ( IMVT), réseau d’enseignement supérieur et de recherche.

Carnet d’activités de l’école

 L’ensa•m à travers ses activités

Présentation de l’ensa•marseille par les étudiants

Musique proposée par La Musique Libre
Joakim Karud – Longing : https://youtu.be/csJV2XH2ioc Joakim Karud : https://soundcloud.com/joakimkarud

L’école vue par les alumni

Musique proposée par La Musique Libre
Joakim Karud – Longing : https://youtu.be/csJV2XH2ioc Joakim Karud : https://soundcloud.com/joakimkarud

Historique

historique-ensa-m

1906 : un atelier au sein de l’École des Beaux-Arts

La longue histoire de l’enseignement de l’architecture à Marseille commence en 1753 avec la création d’une académie de peinture et de sculpture comprenant une section pour l’architecture et l’ornement dès le début du XIXème siècle, à laquelle succède, en 1862, l’École des Beaux-Arts. L’enseignement de l’architecture, de la construction et de la perspective figuraient également au programme de cette institution mais c’est en 1905 (décret du 6 août 1905), que fut décidée la création, au sein de l’École des Beaux-Arts, de l’École Régionale d’Architecture de Marseille, atelier qui avait pour mission d’enseigner les bases avant l’entrée à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, seule habilitée, à l’époque, à délivrer le diplôme d’architecte.

1967-1968 : l’implantation à Luminy

L’École des Beaux-Arts et d’Architecture, implantée initialement dans le bâtiment haussmannien de la place Carli fut délocalisée en 1967-1968 dans les nouveaux bâtiments construits à Luminy par l’architecte René Egger, à l’initiative de Gaston Deferre, maire de Marseille et de François Bret, son directeur.

1969 : création de l’Unité Pédagogique d’Architecture (UPA) de Marseille

L’année 1968 marque le grand tournant de l’histoire de l’enseignement de l’architecture en France : c’est l’année de la rupture avec le système « Beaux-Arts » et la création des Unités Pédagogiques d’Architecture, dont celle de Marseille. La nouvelle école d’architecture de Marseille va se construire sur la base de l’innovation pédagogique avec des personnalités qui ont marqué profondément ce renouveau ; il s’agit notamment d’André Dunoyer de Segonzac, représentatif d’une tradition « réformatrice » héritée du mouvement moderne, de Paul Quintrand fervent militant pour un rapprochement entre l’architecture et les disciplines scientifiques et sociales, entre le projet d’architecture et la recherche, et d’hommes de l’art praticiens, notamment Seymour Howard et Paul Nelson.

1979 : l’UPA devient Établissement Public Administratif…

Les unités pédagogiques vont ensuite être érigées en Établissements Publics Administratifs autonomes, celle de Marseille le sera le 10 décembre 1979.

Parallèlement à l’enseignement, l’école d’architecture de Marseille-Luminy a développé son « département recherche » avec la création de trois laboratoires de recherche : GAMSAU, ABC, INAMA et d’une équipe : Artopos (jusqu’en 2003) puis InsARTis, en 2004.

2005 : École nationale supérieure d’architecture de Marseille

En 2005, elle devient école nationale supérieure d’architecture de Marseille et adopte son nouveau programme d’enseignement, élaboré dans le cadre de l’harmonisation européenne (Licence-Master-Doctorat) de l’enseignement supérieur.

 

La tutelle des écoles d’architecture

Avant 1978, les écoles d’architecture étaient sous la tutelle du ministère chargé de la Culture. A partir de 1978, à l’occasion de la création du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, elles ont été placées sous la responsabilité de ce grand ministère jusqu’en 1981, puis du ministère de l’Équipement jusqu’en 1996, date à laquelle elles ont été transférées à nouveau au ministère de la Culture et de la Communication.