Cycle de Conférences Lis Avi • « Autrement Architectes » • Frédéric Bourdiec • Jeudi 26 septembre 2024 • 19h00

L’association LisAvi et l’ensa Marseille vous donnent rendez-vous le jeudi 26 septembre à 19h00 dans les grands ateliers de l’IMVT pour inaugurer le nouveau cycle de rencontres Autrement architectes.
Dans un format moins solennel qu’une conférence et moins conventionnel qu’une table ronde, les cycles de rencontre de l’association sont destinés principalement aux étudiants et aux jeunes diplômés de l’IMVT. Il s’agit de parler des réalités de l’«après», de montrer que la pratique de l’architecture est diverse et qu’elle peut prendre des formes riches, variées, voir inattendues.
Inscription obligatoire : ici
En 2022, le cycle « architecte autrement » avait invité des maîtres d’œuvres exerçant à la fois le métier d’architecte et celui d’artisan. Tailleurs de pierre, ébéniste ou maçon, leur parcours et leurs pratiques croisés témoignaient d’une autre manière d’appréhender l’acte de bâtir. Cette année, nous souhaitons inverser les mots pour inverser l’approche. Autrement architectes propose de faire un pas de côté en ouvrant un champs de paroles à des pratiques connexes à notre discipline.
Des céramistes, photographes, dessinatrices, vidéastes, écrivaines et éditeurs viendront témoigner de leurs engagements et de leurs attachements à l’architecture. En d’autres termes, avec d’autres formes de production et d’autres manières de faire, ils vont nous offrir un autre regard, un autre chemin des possibles. Une invitation à imaginer autrement l’architecture, en dehors de son cadre privilégié.
Pour débuter ce cycle, nous aurons le plaisir d’accueillir Frédéric Bourdiec, un architecte devenu céramiste à force d’envie.
Il commence par des lampes et par des tables, par ce qui complète l’architecture, avec l’envie évidente de produire chaque pièce spécifiquement et pour un espace donné. Car même si l’objet peut être autonome et sculptural lorsqu’il n’est pas allumé, ce qui intéresse Frédéric c’est l’histoire qui s’attache à celui ci. Ce n’est pas pour rien que ses pièces parlent de la géométrie de la cité, de l’aridité des HLM qui l’ont vu grandir, ou de l’architecture brutaliste et fonctionnaliste des années 50/70.
Selon lui, quelque soit l’échelle, un objet doit se faire comprendre. Chacune de ces pièces fait partie de séries nommées, évoquant des époques, des bâtiments ou des modes constructifs, Les Lilas, Vue sur Mer et Canon à lumière. Il imagine que mathématiquement et structurellement tout devrait pouvoir être possible en testant les contraintes de la matière, du four, de la cuisson et des déformations. Il interroge ainsi les finesses, les portées, les modes d’assemblage et les textures de ses architectures de céramique.