Thèse de doctorat • Quentin Vogel • soutenance • jeudi 04 juillet 2024

Soutenance de thèse de Quentin Vogel

Thèse de doctorat en architecture — ensa•marseille

Jeudi 04 juillet 2024, 14h00, Salle R002, Amphi 200, IMVT
2, place Jules Guesde, Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires, 13003, Marseille

Titre : “Construire une protection intrinsèque du patrimoine du XXe siècle. Outiller le regard et la mémoire : pour une méthodologie des données de l’architecture à l’architecture des données

École doctorale 355 : Espaces, cultures, sociétés — Aix-Marseille Université

Composition du jury

Directeur de thèse : René BORRUEY,  Aix Marseille Université
Co-directeur de thèse :  Livio DE LUCA, Centra Nationale de la Recherche Scientifique, Délégation Provence et Corse
Rapporteure  : Mme Ana TOSTÕES , Instituto Superior Técnico, University of Lisbon Tecnico-Arquitectura
Rapporteur : Franz GRAF,  École Polytechnique Fédérale de Lausanne
Examinateur :  David LO BUGLIO,  Faculté d’Architecture La Cambre Horta, Université Libre de Bruxelles
Examinatrice : Mme Delphine DESERT, École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille
Examinatrice : Mme Eve  ROY, Direction Régionale des Affaires Culturelles, Provence-Alpes-Côte d’Azur     

Mots-clés :      Architecture du XXe siècle, Patrimoine, Protection intrinsèque, Données, Méthodologie, Numérique

Résumé :  

Le patrimoine architectural du XXe siècle reste largement méconnu et banalisé, car souvent négligé en faveur d’un patrimoine plus ancien, bien que les institutions aident à sa reconnaissance. Pourtant, il nécessite une attention particulière en raison de ses caractéristiques uniques et de sa vulnérabilité. Enseigner aux habitants ses spécificités est crucial pour garantir sa préservation. Cette thèse examine les enjeux de mobilisation citoyenne en faveur de la protection de ce patrimoine. Nous pensons que rendre accessibles les connaissances produites est essentiel pour responsabiliser et impliquer les citoyens, en partant des données de l’architecture pour aller jusqu’à l’architecture des données. Nous combinons des méthodologies d’analyse architecturale, de recherche historique et de visualisation des connaissances pour créer un cadre d’observation du patrimoine du XXe siècle, générateur de connaissances et de questionnements. En indexant une base de données d’objets physiques associés à leurs équivalents numériques, nous visons à centraliser la connaissance, accessible à tous, afin de protéger ce patrimoine. La reproductibilité de notre méthodologie permettrait son extension à l’échelle nationale ou à d’autres typologies. Ce travail vise à valoriser les liens entre les œuvres du XXe siècle, les considérant comme une valeur patrimoniale intrinsèque ancrée dans le territoire, reflétant ainsi l’identité architecturale et patrimoniale du XXe siècle à différentes échelles, rendu possible par l’obligatoire interdisciplinarité qu’impliquent les développements architecturaux, informatiques, historiques et sociaux, pouvant évoluer vers une transdisciplinarité «patrimoniologique».