Manifesta 13

Sélection d’évènements

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Cénotaphe

Eva Jospin
jusqu’au 03 janvier 2021 / Abbaye de Montmajour
Mardi > Dimanche. 10h – 17h

Cénotaphe, Eva Jospin, 2020 © B.Gavaudo-CMN Paris

Cénotaphe, Eva Jospin, 2020 © B.Gavaudo-CMN Paris

Au centre de l’Église abbatiale de Montmajour, dans le majestueux volume dépouillé de son chœur, Eva Jospin a conçu un cénotaphe, monument à la mémoire des défunts. Cette tour brune, haute de trois étages, se compose de strates de carton sculpté et veiné de feuilles de papier coloré. Son style rappelle celui des capricci du XVIIIème siècle – fantaisies picturales figurant des édifices authentiques exportés vers des paysages fictifs – mais en renverse le principe, puisqu’il s’agit ici d’une œuvre inventée dans un décor ancestral. Pensé comme une chimère, ce Cénotaphe incorpore tout à la fois des formes architecturales et organiques, végétales ou minérales. La roche même semble proliférer sur les éléments, à l’image de la nature troglodytique de l’ermitage de l’abbaye et du cimetière rupestre attenant. Par son caractère immersif, l’ouvrage rend un hommage contemporain à un lieu où le temps a fait son œuvre et superposé son histoire dans la pierre, au cœur d’une nature résolument souveraine.

Une proposition du Centre des Monuments Nationaux (CMN).
Partenaire : Ministère de la Culture.
Billetterie : https://ticket.monuments-nationaux.fr/Offres.aspx?anchor=tarif

 

Liminal

Kévin Cardesa & Aurélien Meimaris, Flore Saunois & Tzu-Chun Ku
jusqu’au 31 octobre 2020 / art-cade*, galerie des grands bains douches de la Plaine
Mardi > Samedi. 15h – 19h

Tzu-Chun Ku, Zénon, 2020, photographie

Tzu-Chun Ku, Zénon, 2020, photographie

Sortie de résidences dans le cadre de TRAVAIL TRAVAIL !!, un programme d’accompagnement professionnalisant et de résidences d’artistes en entreprises qui a pour ambition de préparer les étudiants aux différents contextes et environnements de travail et à favoriser la rencontre avec les entreprises du territoire. Il est conçu et mis en œuvre par art-cade*, Collective, Les Beaux-Arts de Marseille et Mécènes du Sud Aix-Marseille, avec le soutien du ministère de la Culture. Le programme est ouvert aux étudiants et diplômés des Beaux-Arts de Marseille depuis 2017.
Kévin Cardesa & Aurélien Meimaris ont réalisé leur résidence en binôme chez HighCo, de septembre à décembre 2019. Ils ont exploré ce qui réunit ou sépare le travail en entreprises et le travail d’artiste, le marché de la grande consommation et le marché de l’art, les objets de consommation et les objets d’art. Ils souhaitent mettre au jour les paramètres, les facteurs et les règles qui déterminent les images et les discours produits en marketing, en communication comme en art.
Flore Saunois & Tzu-Chun Ku ont réalisé leur résidence en binôme chez GTM SUD, de septembre à décembre 2019. Elles ont développé un travail empreint de délicatesse qui produit des formes parfois à l’opposé de l’imaginaire véhiculé par les travaux publics.

Liminal présente les recherches et la production artistique issues de ces résidences en entreprises accompagnées par Mécènes du Sud Aix-Marseille.

65 rue d’Aubagne

Annika Erichsen, Mehdi Ahoudig,
jusqu’au 27 septembre 2020 / Coco Velten
Mercredi> Samedi. Mercredi : 15h – 19h, Jeudi et Vendredi : 17h – 20h, Samedi : 15h – 20h

Rue d'Aubagne © Annika Erichsen

Rue d’Aubagne © Annika Erichsen

65 rue d’Aubagne est un projet immersif et sonore qui propose de revenir sur l’effondrement de trois immeubles qui a causé la mort de huit personnes le 5 novembre 2018 dans le quartier de Noailles à Marseille. L’installation met en parallèle deux récits, celui de Sophie, rescapée du drame, et celui du commandant des pompiers qui a dirigé la recherche des victimes.

Une proposition de Peuple & Culture Marseille en collaboration avec Euphonia et Radio Atlas.
Commissariat de Peuple & Culture Marseille.

 

 

Head Above Water

Hamish Pearch
jusqu’au 07 novembre 2020 / Belsunce Projects
Mercredi> Samedi. 11h – 18h

Some Things Last A Long Time (Lot 9), 2019, © Hamish Pearch

Some Things Last A Long Time (Lot 9), 2019, © Hamish Pearch

Le port de Marseille est le parfait terrain d’observation des objets en flux constant, dont la prise en charge par les agents portuaires ne cesse jamais. Hamish Pearch s’est attaché à retranscrire tous les éléments qui caractérisent le milieu des dockers : la lumière des néons à toute heure, les fumées des halogènes, l’ombre du gardien effectuant sa ronde de nuit, accompagné de son chien fidèle qui décèle la peur des intrus, les hautes grilles, le ballet des conteneurs entreposés le temps d’un instant dans des hangars à l’époustouflante architecture industrielle. Le lieu d’entreposage devient le réceptacle d’une série d’associations historiques, psychologiques, physiques : un lien peut être fait entre le déplacement des marchandises et les changements d’états qui affectent le corps et l’esprit. Ainsi l’entrepôt apparait comme une projection psychique, un wunderkammer encyclopédique incomplet d’objets culturels, dans le contexte particulièrement politique de la Méditerranée contemporaine.

Une proposition de Belsunce Projects en collaboration avec la Galerie Sans titre (2016).
Commissariat de Belsunce Projects et la Galerie Sans titre (2016).
Partenaire : Fluxus Art Projects

 

Des Architecture(s)

Valérie Jouve
jusqu’au 03 novembre 2020 / Centre photographique Marseille
Mercredi> Samedi. 14h – 19h

Détail de Sans Titre (Les Arbres), c-print. formats variables © Valérie Jouve

Détail de Sans Titre (Les Arbres), c-print. formats variables © Valérie Jouve

Dans l’exposition Des Architecture(s), Valérie Jouve nous fait sentir l’intensité du Vivant qui dessine des architectures puissantes sur nos corps, nos villes, nos forêts.

L’exposition n’est pas une monstration de ses dernières œuvres – cela n’a pas de sens dans sa démarche – mais bien plus la mise en œuvre d’une pensée en image. Elle est la construction d’un « espace habité des images » qui existe grâce au montage, élément primordial pour l’artiste, et tisse des liens entre des photographies nouvelles ou jamais montrées, et d’autres déjà connues.
La notion de Personnages continue certes de nourrir son fond d’images, mais les arbres (devenus sujets de prédilection depuis 2003) prennent une dimension d’exceptionnalité qui les montrent comme des personnages.

Des Architecture(s) est aussi l’endroit d’un dialogue entre l’artiste et le directeur, plus de trente ans après leur premier accrochage en commun à Arles. Le Centre, son espace et sa scénographie, étant le support vivant de ce dialogue.

Une proposition du Centre Photographique Marseille – Les Ateliers de l’Image.
Commissariat d’Erick Gudimard.
Partenaires : Ville de MarseilleDépartement des Bouches du RhôneDRAC PACA / ministère de la CultureFONJEP, Marseille Expos et Réseau Diagonal.

Prishtina – Marseille

Stephanie Rizaj, Marvin Kanas
jusqu’au 19 septembre 2020 / La Ville Blanche
Mercredi> Samedi. 14h – 18h

Prishtina-Marseille, 2020 © Marvin Kanas and Stephanie Rizaj, Photo: Lucas Palen

Prishtina-Marseille, 2020 © Marvin Kanas and Stephanie Rizaj, Photo: Lucas Palen

Le projet Prishtina – Marseille réunit une série de travaux réalisés par les artistes Stephanie Rizaj et Marvin Kanas.
Une exposition sera consacrée au film As if Biting Iron, réalisé au Kosovo au printemps 2019, ainsi qu’à leur prochain film tourné à Marseille pendant l’été 2020. Le vernissage aura lieu le 28 Août en partenariat avec la galerie Ville Blanche.

Une proposition de Stephanie Rizaj et Marvin Kanas.
Commissariat de La Ville Blanche et Kahina Djahnine.
Partenaires : Ville de Vienne, Ministère fédéral de la République d’Autriche et Forum Culturel Autrichien.

 

 

Persévérance

Forlane 6 Studio,
jusqu’au 13 septembre 2020 / Bassin du J4
Mercredi> Samedi. 14h – 18h

Persévérance, 2020, Forlane 6 Studio

Persévérance, 2020, Forlane 6 Studio

Le duo Forlane 6 studio (Hortense Le Calvez et Mathieu Goussin) a débuté en février 2020 une résidence en coproduction entre voyons voir | art contemporain et territoire et le Centre d’arts F. Léger de Port de Bouc. Elle s’achemine par la conception d’une proposition performative embarquée sur la Méditerranée dans le Bassin du J4 à Marseille (du 28 août au 13 septembre), puis par une exposition à la Halle à Marée à Port-de-Bouc (du 18 septembre au 16 octobre).
La proposition dans le bassin du J4 sera une réactualisation créative d’une curieuse embarcation de la fin du XVIIIe siècle. Ce projet interroge la compréhension des perspectives énergétiques du XXIe siècle. Des navigations performatives du navire piloté par les artistes eux-mêmes pour le public devenu moussaillon, auront lieu à Marseille le dernier week-end d’août et les deux premiers de septembre puis à Port de Bouc pour les Journées du Patrimoine.

Une proposition du Centre d’arts Fernand Léger en collaboration avec Voyons Voir – Art contemporain et territoire.
Commissariat de Laure Lamarre, Céline Ghisleri et Aude Halbert.
Partenaires : Chantier Naval Borg, Métropole Aix-Marseille, Lycée Jean Moulin et Sodeports.

ARKAD DEVICE

Plus de 50 participants
jusqu’au 28 novembre 2020 / ESADMM
Lundi> Samedi. 12h – 19h

ARKAD commence par un projet en ligne qui rassemble différentes contributions et documentations des productions artistiques situées à Marseille et dans de nombreuses autres localités européennes (Kin Line Legacy). L’exposition à Marseille est constituée d’une arche concrète et symbolique qui accueille et recueille des projets et qui montre les synergies développées en Méditerranée et, en particulier, dans le Sud. Selon les suggestions de Timothy Morton, la réalité est faite d’hyper-objets qui transcendent la localisation et sont perçus par étapes. L’économie, le réchauffement climatique et les pandémies sont des processus complexes dont la réalité dépasse le concept d’interconnexion, de cause à effet. ARKAD déclare que la dimension globale se révèle en synergie et pratique, dans une perspective capable de dépasser les limites physiques – comme le suggère Donna Haraway – « making Kin », la génération de liens au-delà des lignages, en prenant soin des autres, en surmontant les divisions du sexe, de la nation, du genre, de l’espèce et de la morphologie.

Une proposition de KAD Kalsa Art District.
Commissariat de Dimora OZ, Analogique et PUSH.

Sur pierres brûlantes

Victoire Barbot, Sophie Bueno-Boutellier, Madison Bycroft, Timothée Calame, Nicolas Daubanes, Arthur Eskenazi, Maïa Izzo-Foulquier (1991-2019), Fiona Mackay, Caroline Mesquita, Antoine Nessi, Sara Sadik, Alan Schmalz, Adrien Vescovi, Victor Yudaev, + guests,
jusqu’au 25 octobre 2020 / Friche la Belle de Mai
Mercredi> Dimanche. 14h – 19h

 © Floriane Ollier

© Floriane Ollier

Sur pierres brûlantes est une exposition collective prenant pour point de départ les œuvres d’artistes travaillant dans les ateliers de la ville de Marseille. Se déployant sur 1400m2, l’exposition conçue et produite par Triangle France – Astérides s’accompagne d’un programme d’événements publics, d’invitations et de performances permettant d’entrevoir la richesse et la diversité d’une scène artistique qui a pour point commun de vivre sur un même territoire et d’en éprouver les rythmes, les désirs et les frictions. Une toile de fond qui apparaît parfois dans les œuvres, leurs couleurs, leurs matières ou leurs affects.

L’annonce de l’artiste lauréat·e de la 3e édition du Prix des Ateliers de la Ville de Marseille se déroulera en octobre 2020 dans le cadre du programme événementiel lié à cette exposition.

Une proposition de Triangle France – Astérides en co-production avec la Ville de Marseille et la Friche la Belle de Mai.
Comissariat de Céline Kopp et Marie de Gaulejac.
Partenaires institutionnels : Ville de Marseille, DRAC et Département des Bouches du Rhône.
Partenaires & Réseaux : PICTO Méditerranée, Documents d’artistes PACATriangle NetworkDCAArts en Résidence et PAC.

Scenes of the World

Johann Arens, Diaspore
jusqu’au 29 novembre 2020 / Coco Velten
Mardi> Samedi. Mardi, Mercredi et Jeudi : 9h – 21h Vendredi et Samedi : 9h – 23h

Scenes of the world, 2019, Johann Arens, Pump House Gallery

Scenes of the world, 2019, Johann Arens, Pump House Gallery

Scenes of the World est une installation de l’artiste Johann Arens qui attire l‘attention sur le potentiel civique des transports en commun et la dimension sociale qu’ils représentent pour les communautés Marseillaises. Cette installation de  sculptures prend place à Coco Velten, une institution culturelle basée dans les locaux municipaux des anciens bureaux de la Direction des Routes rue Bernard du Bois. Pendant la durée de Manifesta, une programmation proposée par Diaspore accompagne l’installation en invitant artistes et communautés Marseillaises et d’ailleurs à travailler ensemble afin d’élaborer de nouvelles narrations communes. Employant le storytelling le programme questionne notamment comment les notions d’intimité territoriale, d’identité, de migration et de cohabitation peuvent devenir des infrastructures contribuants à repenser positivement le vivre ensemble.

Une proposition de Diaspore.
Commissariat de Lou-Atessa Marcellin.
Partenaires : Mondriaan Fund, Wandsworth Arts, Groupe SOS et Radio Bernard.

 

Roots to Routes

Emilija Škarnulytė, Katrīna Neiburga, Ieva Epnere, Eglė Budvytytė, Anastasia Sosunova, Ingel Vaikla, Kristina Norman
12 et 26 septembre 2020 / Habitation Le Corbusier

Agents, 2020 @ Anastasia Sosunova

Agents, 2020 @ Anastasia Sosunova

Roots to Routes cherche à tisser des liens entre l’Europe du sud et du nord, entre des individus, organisations et réseaux des États baltes et du sud de la France. Le projet interroge la relation à un territoire en particulier – il questionne des concepts tels que l’enracinement, l’appartenance et l’identité en les considérant dans leur nature fluide et changeante au sein du XXIème siècle. En se référant au texte Racines et routes de Jonathan Friedman (2002), le projet prend en guise de point de départ l’idée des « racines »évoluant et prenant forme dans un contexte de mondialisation, d’économie de réseaux et de voyages constants.

Commissariat de Merilin Talumaa (Estonie), Maija Rudovska (Lettonie) et Justė Kostikovaitė (Lituanie), le projet est une collaboration entre artistes, curateur.rice.s et organisations à but non lucratif issu.e.s de Marseille et des pays baltes. Le projet se manifestera en une série d’activités dont des expositions, performances, projections, ateliers, conférences et parcours à Marseille de fin août jusqu’à novembre 2020.

Le projet Roots to Routes se décline en un programme d’expositions, balades, performances, rencontres et projections d’août à novembre 2020.
À ne pas manquer également :

INVENTAIRE

10 septembre 2020 / Théâtre des Bernardines
Jeudi : 14h – Minuit

Visuel Inventaire

Visuel Inventaire

L’INVENTAIRE rassemble une vaste sélection de travaux photographiques réalisés sur l’aire métropolitaine des Bouches-du-Rhône, depuis les années 1980 et les recherches de Lewis Baltz à Fos-sur-mer jusqu’à nos jours. Il réunit aujourd’hui près de 60 photographes et plus de 5000 images. Ce rassemblement inédit de photographies ayant pour vocation dans un premier temps de s’exposer en ligne, nous retournerons sur le terrain plus tard, avec les photographes, observer les paysages que nous habitons.
Le projet conçu pour la biennale Manifesta 13 comprend l’inauguration d’une exposition collective et virtuelle des oeuvres photographiques et l’ouverture d’ateliers qui proposeront de manipuler les photographies et de construire ses propres collections. Une série de projections et de conversations avec les auteurs seront programmées pour le lancement de ces rencontres photographiques.

Soirée de lancement de l’exposition virtuelle, présentation de l’exposition en ligne, projections et rencontres, en présence des photographes et des commissaires invités.
Le samedi 10 septembre 2020, de 14h à minuit, au Théâtre des Bernardines*.
*La dates et horaires de cet évènement sont susceptibles d’être modifiés par les organisateurs.

L’INVENTAIRE – ​photographies d’une métropole,​ ​est un projet quinquennal, porté par les l’Observatoire Photographiques des Paysages depuis le GR2013 et le Bureau des guides. Il reçoit le soutien de la SAIF, de la DRAC PACA et de la métropole Aix-Marseille-Provence ainsi que l’aide du département des Bouches-du-Rhône. Les ateliers grand public sont organisés cette année en partenariat avec la Maison de l’Architecture et de la Ville et l’Ordre des Architectes PACA.
Commissariat de Fannie Escoulen et direction artistique de Super Terrain.

Le Port : À la croisée des Histoires

Samia Henni, Sara Ouhaddou
du 11 septembre au 29 novembre 2020 / Musée d’Histoire de Marseille
Mardi> Dimanche. 9h – 18h

Jardin des Vestiges, Musée d'Histoire de Marseille © Musées de Marseille

Jardin des Vestiges, Musée d’Histoire de Marseille © Musées de Marseille

Le Musée d’Histoire de Marseille est un endroit singulier, niché entre un centre commercial et le Jardin des Vestiges, entre le Vieux Port et le quartier de Belsunce.  Pas tout à fait ici ni réellement ailleurs, c’est un espace intermédiaire entre Antiquité et présent, conservation et consommation, où 2600 ans d’histoires s’y racontent et, parfois, disparaissent.   

Des plus anciennes ruines de la ville aux récents développements urbains, les histoires du plus vieux port d’Europe ont été façonnées par le commerce. En proie aux impératifs économiques mondiaux comme aux problèmes locaux, ses centres urbains se sont révélés être des sites de conflits et de compromis insolvables, alors même que la construction de la mémoire collective et sa présence dans l’espace public sont devenues, ces dernières années, des enjeux majeurs. 

Le Port : À la croisée des Histoiresexplore certaines des conséquences politiques d’une narration sélective de l’Histoire. Les objets et récits officiels du Musée d’Histoire de Marseille se mêlent aux conversations et aux souvenirs des habitants pour, ensemble, dessiner les contours d’une ville au territoire hybride, véritable carrefour culturel. 

Participant·e·s : Samia Henni* (1980, CH / DZ), Sara Ouhaddou* (1986, FR / MA).

Réservez votre PASS Journée ou PASS Saison ici 

Séance # 2

Dennis Cooper et Zac Farley
du 11 au 13 septembre 2020 / Videodrome 2
20h30

Dans le cadre de la programmation évènementielle de Traits d’union.s, rendez-vous pour une série de projections en collaboration avec le Videodrome 2 du 27 aout au 25 octobre 2020.

La deuxième session est consacrée aux films de Dennis Cooper et Zac Farley. Leurs films dépeignent les émotions dans leurs aspects les plus confus et inexprimables. L’art de Zac Farley et l’écriture de Dennis Cooper partagent un intérêt pour les émotions ineffables et la prémisse que la confusion est une sorte de vérité. Depuis plus de trente ans, l’écriture de Dennis Cooper articule des sentiments incommunicables associés au désir et à la mort à travers la fiction. Les films collaboratifs de Dennis Cooper et Zac Farley fusionnent leurs talents pour produire des personnages de fiction transparents et un langage simple mais profond. 

Dennis Cooper est un écrivain américain né en 1953 qui participe également à l’exposition Traits d’union.s de Manifesta 13 Marseille, et Zac Farley est un artiste franco-américain né en 1988. 
Entrée libre (Sur donation)
Retrouvez toutes les séances de projection au Vidéodrome 2 ici.
Entrée libre (Sur donation)

Sud Est, Le constructivisme en héritage : Europe de l’Est et Amérique du Sud

Carmelo Arden-Quin, Antonio Asis, Henryk Berlewi, Martha Boto, Carlos Cruz-Diez, Horacio Garcia Rossi, Julije Knifer, Stanislav Kolibál, Gyula Kosice, Piotr Kowalski, Juan Melé, Vera Molnar, Istvàn Nàdler, Nicolas Schöffer, Jésus Rafael Soto , Henryk Stażewski, Victor Vasarely, Jan Ziemsky
du 11 septembre 2020 au 31 janvier 2021 / Fondation Vasarely
Lundi > Dimanche, 10h – 18h

© Istvan Nadlerjpg

© Istvan Nadlerjpg

Le Centre Pompidou et la Fondation Vasarely poursuivent en confiance leur collaboration fructueuse et constructive entamée en 2019.
La Fondation Vasarely est ainsi très heureuse de proposer, à partir d’œuvres appartenant aux précieuses collections du Centre Pompidou, une nouvelle exposition qui permettra de découvrir un peu plus largement la connaissance et l’importance de l’œuvre de Victor Vasarely dans l’art de la seconde moitié du 20 ème siècle, qui se manifestent au-delà des frontières de la France, son pays d’adoption et de la scène nord-américaine, par l’influence qu’il a eue sur des artistes d‘Europe Centrale et de l‘Est, d’où il était originaire, et d’Amérique du Sud, installés à Paris et qui ont travaillé dans sa mouvance.
Le Musée national d’art moderne – Centre Pompidou nous a ainsi permis d’extraire de ses collections et réserves des œuvres n’ayant jamais été présentées ensemble.
Michel Gauthier, commissaire de l’exposition et conservateur au Musée national d’art moderne, a ainsi choisi de montrer ce courant artistique développé autour du Père de l’Op art via 24 œuvres de 20 artistes emblématiques.

Vernissage le vendredi 11 septembre à 19h.

Une proposition de la Fondation Vasarely en collaboration avec Centre Pompidou.

Marseille Drive

Cristian Chironi
du 12 septembre au 28 novembre 2020 / Librairie Imbernon
Mardi > Samedi sur réservation, 10h – 19h

Fiat 127 Special (Camaleonte) - Museo Nivola version, 2018 © Cristian Chironi

Fiat 127 Special (Camaleonte) – Museo Nivola version, 2018 © Cristian Chironi

Marseille Drive est un projet interdisciplinaire, itinérant et in situ combinant architecture, urbanisme, design, art sonore et relations sociales. L’artiste Cristian Chironi prend la route dans une voiture Fiat 127 appelée Caméléon pour sa capacité à changer de couleur en fonction des combinaisons chromatiques typiques des architectures de Le Corbusier.
Ce voyage retrace le réseau des relations que Le Corbusier a entretenu avec des villes différentes pour explorer – à partir de l’héritage de l’architecte ainsi que de récits personnels liés au lieu d’origine de l’artiste – les notions de logement et d’habitat à une époque de précarité et de mobilité croissantes et questionner la distinction entre vie nomade et vie sédentaire. Pour son escale marseillaise, Drive s’articule en une exposition et une performance/balade dans la voiture pour ouvrir une réflexion partagée et intime sur les notions de « maison », de logement, de localisation, de déplacement et d’hospitalité à partir des spécificités de cette ville et de ses habitants.

Exposition du 12 septembre au 28 novembre.
Performances du 13 au 16 septembre (de 17h à 21h, 5 performances de 30 minutes par jour), sur réservation seulement à marseilledrive@gmail.com.

Une proposition de Librairie Imbernon en collaboration avec la Collezione Andrea Boghi.
Comissariat d’Elena Biserna.
Partenaires : Association des habitants de l’UH Le Corbusier de Marseille, Fondation Le Corbusier de Paris, MAMbo – Museo d’Arte Moderna de Bologne (IT), Museo Nivola de Orani (IT), Pierre Jeanneret Museum de Chandigarh (IN) et Casa Curutchet de La Plata (AR).