“La Républiques des autoroutes”

Film faisant partie de la programmation de l’exposition “images liées”
Manifesta 13 • Les parallèles du Sud

Château de Servières
Du 10 octobre au 19 décembre 2020, du mardi au samedi de 14h à 18h

Film de Romain Rondet et Gabriele Salvia (enseignant et docteur en architecture diplômé de l’école)
Un projet du CHÂTEAU DE SERVIÈRES en partenariat avec LA FABRIQUE, Collection Josée et Marc Gensollen Marseille et LOOP BARCELONA

Pour la première fois le Château de Servières dédie l’intégralité de son espace de 1000 M2 à la présentation de l’exposition Images liées imaginée par Martine Robin et Josée Gensollen.

Les commissaires proposent une réflexion autour de la notion de trait d’union offerte comme piste de recherche par la Biennale MANIFESTA 13, et nous en livrent trois interprétations possibles autour de :

> Trait d’union(s) dans le relationnel, le couple, les dyades filiales
> Trait d’union(s) dans l’exploration des frontières, les révoltes et les résistances
> Trait d’union(s) dans le passage de la vie à la mort

Ce corpus d’œuvres d’artistes internationaux auxquels sont associés sept artistes du territoire sera présenté dans un espace entièrement réaménagé pour l’événement. L’inauguration se fera en nocturne et offrira aux spectateurs toute l’amplitude et les conditions nécessaires à un moment privilégié.

La république des autoroutes était le thème de la soirée-débat de la conférence #11 du cycle des dialogues de l’urbain le 30 janvier 2018 à la DDTM.

Romain Rondet et Gabriele Salvia ont également reçu le prix du meilleur film de doctorants pour cette réalisation en 2016.

La République des autoroutes nous entraîne dans une marche aux abords des autoroutes entre Marseille et Aix-en-Provence. Il fait le récit de l’expérience subjective d’un architecte-promeneur happé par le contexte. Le promeneur annote les figures physiques et symboliques du paysage en captant des images diverses.

Il saisit par la marche les relations physiques de l’infrastructure au grand paysage et à la géographie. De même, il appréhende les formes des espaces de proximité, en se mêlant aux usages quotidiens et divers qui gravitent à proximité de l’autoroute.

Marchant entre la ville et l’infrastructure, il essayera d’en définir les limites : l’autoroute serait-elle en train d’acquérir un caractère « urbain » de par sa proximité à la ville ? Ou, au contraire, l’espace urbain serait-il plutôt en train d’évoluer en fonction de l’autoroute.