Fernand Pouillon et l’habitat social
De la Provence à Alger 1947 – 1957
Visite – Exposition – Projection – Débat
Mardi 02 avril de 17h à 20h30
Bibliothèque universitaire St-Charles, bâtiment Pouillon
Programme
- 17h Visite commentée du bâtiment par Pierre Ponsot, bibliothécaire, et Xabi Castorene, conservateur, responsables de la Bibliothèque Universitaire
- 17h30
- Visite commentée de l’exposition de panneaux réalisés par Myriam Maachi Maiza enseignante à l’école architecture d’Alger sur Pouillon et le tourisme
- Projection de 2 documentaires réalisés par Marie-Claire Rubinstein
- 18h ” Une architecture habitée – Provence 1947 – 1953″ Constitué des témoignages d’habitants de Marseille, La Seyne sur Mer et Aix en Provence et du regard du philosophe de l’urbain, Thierry Paquot.
- 19h “Une architecture habitée – Alger 1953- 1957” Focus sur les trois cités d’Alger : Diar es Saada, Diar el Mahçoul et Climat de France construites pendant la Guerre d’Algérie par Fernand Pouillon à la demande de Jacques Chevalier, Maire d’Alger. Documentaire illustré par des images d’archives.
- 20h – Débat avec
- Francis de Chassey, sociologue et habitant du vieux port à Marseille
- Marie Claire Rubinstein, réalisatrice
En raison du plan Vigipirate inscription obligatoire auprès de gisele.coulet@univ-amu.fr ou au 0413550585
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Fernand Pouillon
Il a grandi à Marseille et à fréquenté l’école des beaux-Arts et d’Architecture située alors place Carli. Il réalise son premier bâtiment à Aix-en-Provence en 1934 à 22 ans. Il a participé en 1948 à la reconstruction du quai nord du Vieux-Port détruit par la rafle de Marseille ce qui lui procurera une reconnaissance nationale. Favorable à une architecture populaire il avait fait le pari réussi de parvenir à construire 200 appartements en 200 jours pour 200 millions de Francs. Il se fit alors de nombreux ennemis en proposant des prix inférieurs au marché dans un milieu aux enjeux financiers trop importants. Il exercera ensuite en Algérie puis en Iran avant de collaborer avec le cabinet d’Auguste Perret. Mais en 1961 il est emprisonné pour avoir été à la fois promoteur et architecte lors de la construction d’HLM en banlieue parisienne. Il est radié de l’ordre des Architectes. S’étant évadé en 1962, il est acquitté de ces accusations en 1963 mais doit retourner en prison pour cette évasion. Il se met alors à l’écriture, activité qu’il poursuivra à sa sortie. Amer il décide alors de s’installer en Algérie et ne reviendra en France qu’en 1972 pour restaurer le château de Belcastel. Mais ses derniers travaux en 1982 à Alger ne lui furent jamais payés ce qui le conduisit à abandonner l’Algérie. De retour en France et bien que réintégré auprès de l’Ordre des Architectes, des dettes fiscales courant depuis les années 50 lui furent toujours exigées. il décède en 1986 et est enterré à Belcastel en une sépulture anonyme.
Bibliothèque universitaire Saint Charles
Bâtiment Pouillon
1 Place Victor Hugo 13003 Marseille