Cycle de Conférences Lis Avi • « Pratiques de l’existant » • Sapiens architectes • Jeudi 23 octobre 2025 • 19h00

L’association LisAvi et l’ensa•m vous donnent rendez-vous le jeudi 23 octobre à 19h00 dans les grands ateliers de l’IMVT (atelier 401) pour la première discussion du cycle de rencontres « Pratiques de l’existant » avec Baptiste Manet et Yann Legouis, architectes et associés de l’agence Sapiens.
Les rencontres des grands ateliers
Dans un format moins solennel qu’une conférence et moins conventionnel qu’une table ronde, les cycles de rencontre de l’association Lis Avi sont destinés principalement aux étudiants et aux jeunes diplômés de l’IMVT.
Avec ce cycle, LIS AVI souhaite instaurer une proximité avec le public, établir une relation horizontale de transmission et faciliter les échanges avec les étudiants et les jeunes diplômés. Cet événement est l’occasion de parler des réalités de l’« après» de manière positive, de montrer que la pratique de l’architecture est diverse et multiple, parfois complexe mais jamais identique.
Pratiques de l’existant
Le cycle « Pratiques de l’existant » propose d’interroger nos manières de faire projet à travers ce qui constitue le déjà-là. À la fois ressource à valoriser et matière créative, l’existant est devenu un terrain d’architecture à part entière qui questionne les pratiques architecturales contemporaines. Cette fois-ci, nous interrogerons l’architecture à travers une pratique locale, située, respectueuse du paysage et de l’échelle humaine.
Pour cette première rencontre, nous aurons le plaisir d’accueillir Baptiste Manet et Yann Legouis, architectes et associés de l’agence Sapiens. Lauréate des Albums de Jeunes Architectes et Paysagistes (AJAP) en 2020 et du Prix National de la Construction Bois en 2024.
Sapiens architectes
Sapiens architectes concentre sa pratique professionnelle sur des lieux éloignés des centres-villes des grandes métropoles. Dans ces territoires où la frontière entre ville et campagne s’estompe progressivement en un flou constitué de la superposition indifférenciée de deux phénomènes jumeaux : périurbanisation et péri-ruralisation.
Là où, faute de mieux, des architectures standardisées, du pavillon au hangar agricole, sont vendues comme produits de consommation courante et viennent s’agréger à un patrimoine vernaculaire, altérant peu à peu un paysage rural ou villageois, héritage d’une construction humaine ancestrale et d’une sédimentation séculaire.
Sapiens conçoit son métier en «médecin de campagne». L’architecte est à l’échelle locale le rouage essentiel de la mise en place d’une politique de qualité urbaine et architecturale. C’est le dernier intermédiaire entre les différents organismes et agents de conseil, les services déconcentrés de l’État et le grand public. Il est en quelque sorte le plus petit dénominateur commun de l’intérêt général, garants d’une certaine idée de la qualité bâtie et paysagère.
Les personnes externes à l’IMVT devront s’inscrire sur la liste accessible au lien suivant :
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1sIVZXnXwvPRH39rxBLzna6_VQ9t7iboCnnqXFF5E8Ys/edit?usp=sharing