Wilfrid Almendra • “Désiré” • Le 1% artistique pour l’IMVT • Conférence en ligne

Le 13 octobre 2022, Wilfrid Almendra donnait une conférence à l’ensa•m devant les communautés de l’école. Découverte ou (re)découverte du projet “Désiré”, oeuvre choisie pour le 1% artistique de l’IMVT.

Désiré, oeuvre choisie pour le 1% artistique de l’Institut méditerranéen de la ville et des territoires (IMVT) est constituée de deux sculptures principales qui proposent un environnement accueillant et praticable, basé sur une constellation de onze sculptures hyperréalistes et sur une série de podcasts sonores, accessibles dans le bâtiment et le quartier environnant.

Son objectif est de faire du toit- terrasse de l’ IMVT un espace pluriel, transversal et convivial qui interagit avec l’architecture du bâtiment et le pourtour marseillais.

L’œuvre repose sur deux grands massifs principaux, où président des formes circulaires et l’asymétrie. Chacun de ces blocs présente trois espaces : un espace vert fait d’une végétation évolutive et sauvage et deux espaces mis à la disposition des usagers.

Différentes sculptures viennent compléter cet ensemble, entre organique, minéral et végétal, afin de construire une exploration poétique riche d’histoires potentielles autour d’un écosystème en évolution permanente. Jouant sur un trompe-l’œil sculptural qui vient troubler les perceptions du visiteur, des sculptures en fonte de métal seront insérées dans le paysage qu’informe l’œuvre : une paire de gants, un marcel, une paire de sandales, un Ipn, des limaces, un champignon et un paon organisent ainsi un jeu sur le réel et l’illusion autour d’objets liés, d’une part, à un espace de travail et, d’autre part, à un espace plus naturel.

Wilfrid Almendra est  diplômé de l’école des beaux-arts de Renne. Cet artiste franco-portugais vit et travaille dans la cité Phocéenne mais également à Casario au Portugal. Dans ses œuvres, les matériaux utilisés proviennent souvent de l’économie alternative, du recyclage, et de l’échange. Ils convoquent une esthétique de la classe ouvrière immigrée dont il est issu, et questionnent le désir de confort, et la capacité individuelle d’invention et de poésie trouvée au cœur des structures sociales et économiques les plus restrictives. Depuis 2005, il a présenté et participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger : au Parc Saint Léger, Centre d’art contemporain, Pougues-les-Eaux, au centre d’art Passerelle, Brest, au centre d’art contemporain de Chelles, Les Églises, au Centre d’art bastille, Grenoble, à la Fondation d’Entreprise Ricard et au Palais de Tokyo, Paris, au Witte de With, Rotterdam, au Museum of Contemporary Art, Chicago, à la Marfa gallery, Texas. En 2020, il a présenté l’exposition So Much Depends Upon A Red Wheel Barrow à Marseille dans le cadre de Manifesta 13. »