Séminaire • Manières d’hériter • Séance 04 • Lundi 31 Mars 2025

Un séminaire du laboratoire Inama coordonné par Muriel Girard et Matthieu Duperrex

Séminaire le lundi 31 mars 2025 • 14h30 • Pôle Recherche : 7e étage.

Inscription obligatoire : ici

Séance en hybride:

https://marseille-archi-fr.zoom.us/j/88475873898

ID de réunion: 884 7587 3898

Ce séminaire de recherche s’attache au palimpseste spatial et temporel des territoires de l’Anthropocène sous l’angle des nouvelles écritures de l’écologie politique, de l’économie politique, de l’écopoétique, de l’anthropologie de l’espace, de la sociologie et de l’anthropologie du patrimoine et des attachements.

Chaque séance est l’occasion d’interroger différentes façons de composer avec le monde abîmé dont on hérite dans une perspective décoloniale, pluridisciplinaire et attentive à la diversité des types de recherche (fondamentale, appliquée, prospective, créative, etc.) ainsi qu’à des modalités d’écriture plurielles.

De format apériodique, le séminaire construit sa programmation au fil de l’eau, au bénéfice de l’actualité éditoriale et au regard des synergies académiques, prenant aussi appui sur les problèmes ouverts par une séance pour organiser la suivante.

Séance 4 : « Comment hériter sans perpétuer – quand la catastrophe écologique passe par le récit », avec Claire Dutrait

Lundi 31 mars 2025

Claire Dutrait est autrice, enquêtrice et chercheuse en écopoétique. Ses recherches et ses créations concernent les zones polluées et les récits qui peuvent les parcourir. Dans Vivre en arsenic, écopoétique d’une vallée empoisonnée (Actes Sud, 2023), les restes d’une mine d’or et d’arsenic exploitée tout au long du XXe siècle dans la vallée de l’Orbiel (Aude) donnent l’occasion d’une enquête ponctuée de récits et de poèmes. Les poisons de l’héritage industriel sont visibles et invisibles, dicibles et indicibles. Dans le travail actuel de Claire Dutrait au sein d’un projet arts-sciences-société (projet AirGeo) situé sur l’un des fronts d’industrialisation de Dakar au Sénégal, il s’agit, autour des pollutions de l’air au plomb, d’expérimenter à nouveau les manières dont le récit écopoétique peut répondre à la crise écologique, en renouvelant les manières d’embarquer des collectifs vers un récit terrestre situé.

Renseignements complémentaires :

Muriel Girard muriel.girard@marseille.archi.fr
Matthieu Duperrex matthieu.duperrex@marseille.archi.fr

Adresse :
IMVT, 2 place Jules Guesde, 13003 Marseille