Journée internationale des droits des Femmes

8 mars 2018

De Julia Morgan, première femme admise en architecture à Paris en 1898, à Véronique Joffre, lauréate du prix Femme Architecte 2016, l’affirmation des femmes dans l’architecture fut un processus ardu. La France  y participa avec des architectes pionnières comme Renée Gailhoustet qui a beaucoup œuvré en banlieue parisienne ou Édith Girard qui a notamment réalisé le plan urbain de Miramas en 1974.
La complémentarité homme-femme dans l’architecture finit par y être reconnue ce qui permit l’émergence de cabinets mixtes. Ainsi Charlotte Perriand  travailla-t-elle avec Le Corbusier  de 1927 à 1937.
Aujourd’hui les cabinets mixtes ou féminins sont devenus plus courants, mais des discriminations existent toujours, notamment quand on s’attarde sur le chiffre des diplômées qui ne pratiquent pas et les femmes pratiquant seules ne sont pas légions.

Difficile à Marseille de ne pas citer Zaha Hadid, disparue il y a bientôt un an, première femme à recevoir le «Nobel» des architectes : le prix Pritzker et qui a réalisé cette tour devenue emblématique de notre ville.  A l’ensa•m, il y a actuellement plus d’étudiantes que d’étudiants et la politique et la pédagogie de l’école sont évidemment orientées vers une égalité des traitements.

L’équipe lauréate pour l’IMVT est mixte et nous en profitons pour citer  Marianna Rentzou, Manon Gaillet, Alice Mahin, Céline Aubernias et Chloé Sanson !

La journée des femmes, ce n’est ni du marketing, ni  être «galant» un jour pour oublier les autres. C’est un jour pour rappeler ces inégalités afin qu’elles disparaissent de notre quotidien.