• unetakeayama

Kiyoshi Sey Takeyama

Mai
09
2017
18h45
Conf

不在の想像力
竹山聖

170505

不在の想像力、すなわち、いまだ存在せぬもの、あるいはかつて存在したかもしれぬものを思い描くことは、人類がその文化を築き上げるにあたってその基底をなす能力である。われわれは何ものかを、何ものでも、さらには無ですらも、思い描くことができる。そうした想像力こそが建築創造を促していきた。かつて存在した人々の記憶を保存すること、これからの世代に継承する時間を刻み込むこと、こうした行為こそが、建築を成り立たせる基本的な要素ではなかったか。

Imagination of absence

Imagination of absence, that it, of something not yet existing or of something once existed, has been the basic ability in the culture created by human beings. We can imagine something, anything or even nothing. Such imagination has urged on architectural creation. Wasn’t it one of the fundamental factors in architectural creation to preserve memories of people who once lived and times to be succeeded to for future generations?

L’imaginaire de l’absence

L’imaginaire de l’absence, l’absence de quelque chose qui n’existe pas encore ou de quelque chose qui a existé autrefois, est une capacité fondamentale dans la culture créée par les êtres humains. Nous pouvons imaginer quelque chose, n’importe quoi, ou même rien. Cette imagination a un impact sur la création architecturale. N’est-ce pas là un des facteurs fondamentaux de la création architecturale qui permet de conserver la mémoire de ceux qui nous ont précédés, et des temps à venir pour les générations futures?

 Kiyoshi Sey Takeyama, né à Ôsaka, est architecte, et Professeur du Département d’architecture de l’Université de Kyôto. Peu connu en dehors du Japon, où il a beaucoup construit et remporté de nombreux prix, il a aussi participé à plusieurs expositions et donné des conférences dans le monde entier.

Agence AMORPHE
Crée à Kyoto en 1983

«Le travail de Kiyoshi Sey Takeyama est attirant, soigné, parfois magnifique, provocant et toujours évocateur d’une sensibilité qui semble être juste là où il faut. Est-ce que cela provient de l’utilisation des matériaux – principalement le béton – ou de l’audace proportionnelle de ces formes primaires en volume et en façade? Ce sont peut-être les effets quasi théâtraux de l’éclairage naturel, qui semble se faufiler dans les chambres de ses maisons …/…

Il est très instructif d’étudier la plasticité de ses surfaces en béton brut ou en plâtre peint , lorsqu’un plafond se courbe vers le bas, puis est incisé pour y insérer un escalier ou un puits de lumière.
Il n’y a pas d’agressivité dans l’utilisation de ces matériaux, pas de frisson recherché ou de volonté dramatique …/…

Ces bâtiments suggèrent que la vie peut être plus que ce que nous l’imaginons. Et rien que cela en fait de l’architecture.»

Extraits de l’article de James SAYWELL en 2005 dans la revue  HINGE
Affiche
Agence Amorphe